La chèvre, curieuse et gourmande saura trouver le plus précieux de ce que la nature lui propose. Du plus profond du roncier au plus haut de la branche de frêne, elle se régale de fleurs d’aubépine de feuilles d’églantier ou du fruit du chêne à l’automne.
Les talus sont pour elles un eldorado et les fourrés une caverne d’Ali Baba ….
Le vert des belles prairies ne l’impressionne pas, si elle en cueille les jeunes pousses au printemps, elle profite aussi des haies qui les bordent en été et réclame les branches du merisier, du charme ou du sureau en automne…
Le vallon des Servannières leur offre ainsi tout ce dont elles ne pourraient mieux rêver.